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Le jour. D'après fred sabourin

religion

2012, l'année de la... ?

31 Décembre 2011 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #religion

 

 

 

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                                              - Ma biscotte ! -

 

 

On ne sait pas où on va, mais au moins on a fini 2011 avec le sourire...

 

 

 

 

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Y a un malaise...

18 Mars 2009 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #religion

Le Vatican et le monde chrétien est actuellement secoué, ébranlé par un tremblement de terre qu’il n’avait pas connu depuis longue date. Le terme « crise » à lui seul ne suffit plus : une crise concerne un point précis qui pourrait voir sa solution avec des moyens précis. Ce qui se passe actuellement dépasse le cadre d’une crise : il y a un malaise. Au Vatican. Dans l’Eglise.
La levée de l’excommunication des quatre évêques lefebvristes, les propos négationnistes de Mgr Williamson, le refus de ce dernier de revenir clairement sur cette prise de position, l’entêtement des partisans de « l’Eglise de toujours » à reconnaître le concile Vatican II, l’acharnement des communautés à entrer en croisade contre la modernité, tout cela concourre aux troubles actuels. Les énormes défauts de communication, la sous-estimation par Benoît XVI de la portée du problème ajoutent encore au malaise. Récemment, l’excommunication d’une brésilienne mère d’une fillette de neuf ans qui a avorté de deux jumeaux après les viols répétés de son beau-père donnent une touche supplémentaire à un tableau qui ressemble plus à Guernica, qu’à une belle page d’évangile.
Les réactions, depuis le 21 janvier, sont nombreuses. Pétitions, indignations, commentaires sur les blogs et sites internet, prises de position des évêques européens qui – petit miracle – sortent pour une fois de leur très sainte réserve ; mais aussi propos véhéments voire haineux des uns vis à vis des autres ne font qu’envenimer, au final, la situation.
Le malaise est grand, et le bateau Eglise voit passer, dans la tempête, un certain nombre de ses matelots par dessus bord. De l’accastillage aussi. Des bouts, des voiles, des écoutes, des morceaux de safran, la quille elle même semble avoir percuté un « ofni », objet flottant non identifié. Pour le moment, la barre est encore là, mais la question reste entière : y a-t-il un capitaine à bord ? M’entendez-vous quelqu’un ?
Les vaticanistes, espèce rare mais néanmoins répandue dans la cité romaine, commentent allègrement les déboires de la Curie vaticane. Les défauts de communications, les errements de la salle de presse (souvent plusieurs cartouches de retards), et l’isolement du Saint Père, reclus tel un moine dans ses appartements, consultant peu, lisant beaucoup, pianotant Mozart sur son piano. Sait-il qu’il risque de canarder si pas malheur le clapet se rabattait violemment sur les touches ?
Pendant ce temps, « sur le terrain », les petites mains du christianisme s’activent toujours – bénévolement le plus souvent -  pour accueillir, fleurir, jouer de la musique comme si de rien était, administrer des sacrements souvent façon « service public », panser les plaies à vif des divorcés remariés rejetés, voir ses effectifs de ministres fondre comme neige au soleil d’Austerlitz, et la liste est longue de la litanie du « c’est la fin d’un monde, mais pas du monde ».

Y a un malaise au Vatican. Ce n’est pas le premier, diront les sages. Peut-être le dernier, avertiront les Cassandre. Entre les deux, une foule de gens, pas forcément du sérail d’ailleurs, qui regardent l’horizon de plus en plus bouché. Il se teinte par endroit de robes noires surmontées de cols blancs, dont les idéaux sont souvent portés vers le brun de chemises qu’on croyait remisées au musée des horreurs de la pensée et de l’action.
Ils en oublieraient presque, les braves, la parole apocalyptique : « Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara : voici que je fais  toutes choses nouvelles ».

(Ce texte a été écrit le 13 mars dernier. Depuis, Benoît Seize est au Cameroun, et déclenche une nouvelle fois la polémique dans l’avion même qui le conduisait sur le continent africain.
Il doit ensuite se rendre en Angola, puis, en mai, en Israël et en Palestine.
Ce qui laisse craindre le pire question déclarations et petites phrases qui font mouche. On se demande d'ailleurs laquelle a bien pu le piquer dernièrement... )

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météo des plages

21 Mars 2008 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #religion

Tes vacances de Pâques, tu peux faire une croix dessus… 

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     Dimanche dernier, c’était « les rameaux », et partout dans la ville des jeunes gens endimanchés vont, poussettes en avant, à la messe pour chercher le brin de buis béni qui sèchera au bras du crucifié domestique, au dessus de la porte d’entrée ou dans la chambre à coucher conjugale (le fripon ! 2000 ans qu’il se rince l’œil !). Mais il y a aussi, en dehors de ces familles à « Barbour » (il pleuvait), des cortèges de cheveux blancs, gris, permanentés aux reflets bleutés, qui vont généralement en binôme. Dans leurs mains, pas un brin mais des brassées de buis à bénir, ce qui ne leur ôtera pas cette odeur de pisse de chat, hélas. Le Galiléen, de retour de son safari au désert, aurait-il été content d’être accueilli à Jérusalem avec des branches aux senteurs de pisse de chat ? M’étonnerait… Mais voilà que je m’éloigne du sujet !
Les bigotes, dont Jules Renard disait qu’elles « couchent avec Dieu le dimanche, et le trompent toute la semaine », ont plus de buis que n’importe qui à faire bénir. Il faut orner les cimetières, où les petits branchages iront sécher et se faire venter, au plus tard lundi saint. 

J’aime bien les rameaux. La messe est plus longue car le récit de la Passion est lu dans son intégralité. Conséquence immédiate : le poulet du dimanche sera trop cuit, et il n’y aura plus le choix à la pâtisserie : il ne restera que des éclairs au café. Dans les églises, le rouge est mis : rouge du sang pour celui qui est accueilli sous les hourras et les bravos ce jour, mais qui sera lâché par les mêmes dans quatre jours à peine. Vision éternelle de la trahison, qui ne souffre pas de rupture de transmission, jusqu’au 21è siècle… 

J’aime bien les rameaux parce qu’il y fait rarement beau. Venté souvent, glacial parfois. Pluvieux fréquemment. C’est le cas aujourd’hui, et il est bien difficile de tenir à la fois le parapluie et les branches bénies de l’autre main. Du coup, c’est le pauvre à l’entrée de l’église qui en pâtit : pas de troisième main pour plonger dans la poche et en ressortir une pièce, « pour manger, pas pour boire » (lu sur un écriteau place de la Pucelle). Précision fort utile, la bigote est du genre méfiant. 

Il paraît que le week-end de Pâques s’annonce au tison. Dommage, la chasse aux œufs se fera en ciré et bottes de caoutchouc. Allez courage ! De ma fenêtre sous les toits, je regarderai le ballet des cloches en chocolat, poules et autres lapins à la con. Surtout le printemps, surtout l’été, surtout l’automne, surtout l’hiver…

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le seigneur soit avec vous !

12 Mai 2007 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #religion

                                           les béatitudes, selon St Nicolas

       Quand St Nicolas vit la foule, il prit une barque et s’éloigna de la rive. Le peuple était resté sur le bord du lac, ainsi que ses disciples. Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les riches ! Le royaume de France est à eux.
Heureux les assoiffés de pouvoir et les exilés fiscaux : ils seront désaltérés au Fouquet’s.
Heureux les ambitieux tyranniques impulsifs colériques nerveux : par leur dynamisme, ils obtiendront la terre promise.
Heureux ceux qui pleurent : ils prouvent qu’ils possèdent encore deux yeux pour le faire.
Heureux ceux qui ont faim et soif de l’injustice : ils vont pouvoir passer à table.
Heureux ceux qui, sans peur des contradictions, demandent miséricorde : l’amnésie est un remède à la repentance.
Heureux les cœurs durs : ils verront leur  Dieu.
Heureux les ministres et collaborateurs de cabinets qui ne pensent pas comme le  chef : ils seront appelés fils de... (fils de quoi déjà ?) 
Heureux les petits et moyens  artisans de paix : ils vont pouvoir travailler plus, et gagner plus (c’est bon pour la boutique).
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : ils déménageront de la rue du Faubourg St Honoré à la rue de la Santé.
Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car cela prouve que vous travaillez pour moi ! ».

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