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Le jour. D'après fred sabourin

éducation nationale

28 Septembre 2006 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #l'évènement

                              Rodolphe : l’instit’


Bombay est une ville où « everything is possible ». Même se transformer en instituteur pour enfants de 5 ans, pour 30 minutes de présentation du « brunch », spécialité plutôt anglo-saxone, et plus largement de la nourriture en France. Rodolphe Mayaud, 33 ans, négociant en vêtements pour une grande marque de supermarchés français, s’est essayé au périlleux exercice de la parole face à un très jeune public. Grâce à un ami de Bombay dont les enfants sont scolarisés dans cette école. Ca se passait mercredi 27 septembre dans la section pré-primaire de Arya Vidya Mandir School, et « Monsieur Rodolphe Mayaud » (en français sur un tableau décoré) était très attendu par des enfants avides de questions concernant ce qu’on mange dans notre bon vieux pays de France. On peut avoir des surprises… Est-ce qu’il y a des « muffins », des « pop corn » ou des grappes de raisins ? Réponse : « mais ou bien sûr, des blanches et des rouges ». Et le brunch, c’est quoi ? « C’est quand on s’est levé trop tard pour prendre le petit déjeuner, alors on mélange le sucré et le salé pour un déjeuner plus tardif ». Les enfants sont médusés : ici tout le monde se lève très tôt tous les jours, quoiqu’il arrive !


Aidé par des institutrices de choc, à faire pâlir certaines écoles de la République, Rodolphe s’est prêté à ce jeu des questions réponses, devant 120 gamins qui ont quand même tenu les 30 minutes sans trop bouger. Certains diraient : c’est un succès. Ah ! le charme de la cuisine française, cette « french touch » dont les meilleurs ambassadeurs ne sont pas toujours ceux qu’on croit ! Rodolphe, le plus Indien des Français de Bombay est désormais un héros pour une centaine de gamins en culottes courtes : le meilleur des publics, de ceux qui ne trichent pas avec les sentiments. Et avec ça ? L’addition s’il vous plaît !





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le jour d'après... (la chronique)

25 Septembre 2006 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #étonnement

                          Dieu est un fumeur de… ?


… havanes, enfin c’est ce que disait Serge. Mais ce soir là, dans un clair obscur du quartier de Shivaji Nagar, à Bangalore, alors qu’une procession mariale jetait dans les rues plusieurs centaines de milliers de personnes, Dieu ne fumait pas de havanes. Tout au plus un petit mégot, un « beedie », petite cigarette indienne roulée à la main dans des ateliers semi - clandestins. Derrière les volutes de fumée, à côté de l’étrange mécanique d’un pressoir à jus de fruits, le vieil homme fumait, assis près d’un bec de gaz portatif, et j’irai même jusqu’à dire qu’il fumait consciencieusement. Je regardai la scène, touchante : il semblait si extérieur à la liesse populaire environnante pourtant si proche : cris, sifflets, musiques, chants, pleurs d’enfants, vendeurs racoleurs, et cantiques à la Vierge. Tout ce monde faisait retentir le bruit de l’Inde. Celui des semelles qui traînent sur le macadam, et celui du commerce, juste au dessus des sandales. Le bruit presque inaudible du mendiant qui porte la main à sa bouche en serrant les trois premiers doigts, de l’autre vous tirant la manche ou la poche du pantalon. Le vieux presseurs de fruit regardait ce spectacle du monde, dont je faisais partie mais il l’ignorait. Une dernière fois il a tiré sur son clope, dégageant une bouffée de fumée vers le ciel déjà noir de nuit. J’ai pensé, à ce moment là, que Dieu n’était peut-être pas qu’un fumeur de havanes, mais aussi de gitanes, ou de « beedie ».
Cette nuit là, c’est lui même qui me l’a dit.
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Fred India News, number 4

20 Septembre 2006 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #voyage - voyage...

Chapitre 4 : Mysore, des couleurs, des elephants, et des hommes...



Mysore, au centre du sud de l'Inde, offre aux yeux, au nez et aux oreilles tout ce qu'on peut rever de mieux en Inde. Apres un reveil tres tot au son du muezzin d'a cote (5 h du matin : on se leve aux aurores chez les musulmans d'Inde...), on a alors tout le temps d'aller admirer le marche de Devaraja. Un festival de couleurs et d'odeurs se degage de cet endroit, a condition qu'on ne s'attarde pas trop du cote des bouchers... (j'y reviendrai...). Pour le reste, de la poudre de peinture qui est loin d'etre de la poudre aux yeux. Des fleurs pour decorer les beaux cheveux des Indiennes, belles en toutes circonstances. Et puis les epices, huiles, fruits et legumes. Autant d'echoppes que de parfums, un pays de commerce permanent. J'en connais a Angouleme et ailleurs (jusqu'en Normandie...)  qui aimeraient ce marche.


Le palais du Maharaja reserve aussi ses surpises : arrives le matin meme, les premiers elephants qui paraderont lors de la fete de Dussehra des le debut du mois d'octobre, elisent domicile dans les jardins du palais. Legerement frustre par l'interdiction formelle de prendre des photos a l'interieur du palais (ce qui m'a valu une discussion musclee avec un gardien qui voulait absolument que je laisse mon appareil photos a la consigne...), je me suis "venge" sur l'exterieur.

Et bien m'en a pris, puisque je me suis retrouve du cote des elephants, et du campement des cornacs et leurs familles. Occasion de sympathiser (facile quand on a un appareil photos...) et de prendre le the avec eux, essayant de palabrer dans un anglais "parfait" , aide en cela par le seul membre de la famille scolarise : un jeune garcon d'a peine 12 ans. Les visages et tignasses m'ont inspire du noir et blanc, pour une fin de journee haute en couleurs, et en imprevus. Ce qui, en Inde, est toujours synonyme d'aventure et de chance...


Demain, de nouveau 24 heures de train pour un retour sur Bombay, ou le rythme de vie n'est pas le meme mais tout aussi fascinant.

"L'Inde prive ses visiteurs de ses reperes, de ses certitudes, et de sa souverainente", dixit Giorgio Manganelli, dans "Itineraire indien". Et comme il a raison le brave, je lui laisse volontiers le dernier mot, et pour ma part, quelques images pour patienter avant le retour.



(a suivre...)

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Fred India News, number 3

16 Septembre 2006 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #voyage - voyage...

Fred India News, 3 eme edition :

                                          Etre une femme en Inde...


Etre une femme en Inde n'est pas de tout repos, et au risque d'avoir sur le dos en rentrant les anciennes militantes du MLF, je dirai que le sort de celles de France est encore malgre tout bien plus enviable... Ce matin, mes pas me guidait dans Pondichery pour la visite d'un ashram assez repute dans le coin (mais deteste par les habitants de Pondi, cherchez l'erreur... ou le piege a touriste peut etre ?). En rentrant, je suis passe a cote de l'hopital, et plus precisement de la maternite. La j'ai compris qu'il fallait etre vraiment courageuse et patiente pour y obtenir une consultation. Je pense meme, a le vue d'une femme enceinte "jusqu'aux dents" et dehors en train de faire la queue, qu'elle aura fini par accoucher la, dans la rue. Rue dans laquelle d'ailleurs elles passent la nuit precedente (au mieux), accompagnees de leurs autres marmots (consultations pediatries), a meme le sol, pour une nuit ou deux d'attente... Et ces jours ci, la nuit, il pleut... Les maris sont rarement present dans tout ce fatras, mais on en voit quqnd meme, apportant a manger car l'hopital fournit les repas, ce qui genere d'autres problemes de "resquillage" evidemment.

Un peu plus loin, un chantier, dans lequel, dans des sortes de vasques et sur leurs tetes (selon une loi de l'equilibre qui m'echappe) d'autres femmes transportent un enorme tas de sable par aller-retour de 300 cm3. L'une d'elle, aux yeux de braises, me fait comprendre qu'elles aimeraient bien etre prises en photos par le "blanc". Et donc voici le resultat.
 

Interrogeant le missionnaire du coin a propos des femmes ici, il me disait en effet que leur statut n'etait pas tres enviable, ce qui explique parfois le grand nombre de vocations religieuses feminines : pour "echapper" a leurs conditions matrimoniales pas tres rejouissantes, elles preferent parfois s'inventer une vocation de "bonne soeur". A defaut de devenir une "bonne femme", elles seront toujours moins molestees par des maris rudes et souvent alcoolises en rentrant le soir. Meme en Inde, il est rare que la mere superieure se coltine une bouteille de whisky "made in India" (absolument redoutable par ailleurs...).

Certains voulaient savoir ce que je faisais ici, et bien voila, une partie du travail effectue sur place : observer, interroger, rencontrer, discuter, noter, et ensuite... rendre compte. 

a suivre...

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Fred India News, number 2

13 Septembre 2006 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #l'évènement

Apres avoir connu des aventures du cote de Bangalore, notamment la tres riche rencontre d'un foyer de Salesiens de Don Bosco qui s'occupe des enfants des rues (entre 7 et 18 ans : ca bouge...!), me voici parti du cote de Pondichery, ancien comptoir francais du temps "des Indes"...

Pondichery, Km "0". Ayant enfin trouve le bout de la route (la suite c'est le golfe de Bengale. 25 degres dans l'eau, au bas mot), arriverai-je a trouve le bout de moi meme ? Plus j'avance dans ce periple en Inde, plus je m'appercois qu'elle ne cesse de fasciner, d'attirer, de seduire celui qui veut bien abandonner sa souverainete europeenne (continent mourrant s'il en est), devant tant de vitalite. Pourtant, a "Pondi", les references francaises ne manquent pas : nom des rues, batiments publics (on dit ici : "l'hotel de ville"), kepis pour les policiers, restaurants aux noms evocateurs comme "chez Madame..." ou "Rendez-vous", et meme quelques autochtones parlant francais. On s'y croirait donc. Une ville a l'architecture delicieusement coloniale, version desuete, mais a la vitalite O combien 200% indienne !

Ici j'y ai retrouve un copain connu au seminaire, dans l'autre vie, missionnaire a Singapoure mais a Pondi pour deux ans afin d'apprendre le Tamoul. J'ai essaye ce matin, a la faculte de Pondichery, ma premiere et probablement unique lecon de cette langue. Ca payait, surtout parce que les eleves sont... 4 : le missionnaire Bruno donc et... 3 etudiantes americaines ici pour trois mois. Americaines pur jus... A leur accent si caracteristique, je les aurai reconnue a 5000 pieds.

Et puis ici, en 2004, on a subit le Tsunami (rappelez vous, vous avez tous donne 1 euro pour le Tsunami, ce qui represente ici environ 57 roupies, soit... une journee de salaire pour 400 millions d'Indiens...). Il reste des traces, mais surtout des maisons reconstruites, notamment avec l'aide d'un pretre indien qui trouve le pognon la ou il se trouve : dans la poche des occidentaux, pour lesquels 1 euro, c'est bien connu, n'est rien.

Et puis les gosses, toujours les gosses, photogeniques comme c'est pas permis, qu'ils soient pris sur le vif (rare) ou qu'ils prennent la pose, avant de vouloir se regarder dans le petit ecran de controle des appareils numeriques... Je ne sais pas si la misere est moins penible au soleil (en verite je ne crois pas), mais l'Inde apprivoise peu a peu le visiteur que je suis, grace notamment au sourire eclatant de ces gosses attachants au possible. Meme si ce matin, pour la premiere fois depuis 12 jours, j'ai rale contre le fucking systeme de bus et leurs indications de merde qui me font perdre 30 mn a chaque fois que je dois en prendre un... Mais c'est promis, je vais essayer de faire comme les gens d'ici : retrouver la patience, et la garder. Pour ca, rien de mieux que le Yoga, que je vais tester a Mysore (prenez un atlas) des dimanche prochain, dans un ashram chretien (si, si, ca existe !!!).

a suivre donc, now or in another day... On the road again...

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le jour d'apres

7 Septembre 2006 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #étonnement

                                  Fleur de pavé


          Je suis installé dans un restaurant indien qui cuisine des nouilles chinoises. Prestige de la mondialisation ! Un peu inquiet par ce qui va arriver dans mon assiette, préoccupation de l’européen, je remarque dehors une curieuse scène. Elle m’attire l’œil, pas encore blasé par la misère qui crache son venin dans tous les recoins de Bombay. Ce qui ressemble à une famille prend son repas à même le sol, sur le pavé poussiéreux. Une jeune femme trempe un bout de « quelque chose » dans une sauce, le porte à sa bouche. Mais mon attention est toute entière occupée par une jeune fille, que je vois de dos et qui coiffe ses longs cheveux dans un geste qu’il me semble avoir déjà vu. Le geste de la féminité qui assure le renouvellement de sa beauté en toute circonstance. Se repeigner, là, en pleine rue, devant le mouvement perpétuel de la circulation, au nez des pots d’échappements et des piétons bruyants.
Mes nouilles chinoises « pas trop épicées » sont arrivées, mais je ne les ai pas vues. Je continue d’admirer cette coquette coiffeuse, cette fleur de pavé qui me transporte au delà des apparences d’une scène qui ici, pourtant, est si banale.
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Fred India News, number One

4 Septembre 2006 , Rédigé par Fred Sabourin Publié dans #voyage - voyage...

(lundi 4 septembre 2006)

Alors voilà c’est donc parti pour la « grande claque culturelle » dont certains parmi vous ont entendu parlé s’ils m’ont croisé récemment. En fait de claque, c’est plutôt une révolution qui se produit en arrivant à Bombay. Surtout si on vient d’occident. Et combien plus depuis… Angoulême. Je n’ai jamais prétendu que cette charmante bourgade de 43000 habitants intra muros et 100000 avec « l’agglo » (-mération) au balcon du sud ouest soit le centre du monde… Mais il faut s’y résoudre : lors de tous les déplacements à Bombay, on se ballade avec l’équivalent, en nombre, de la population d’Angoulême autour de soi. Autant dire que ça grouille de toute part, avec tous les modes de déplacement. Car c’est d’abord cela qui frappe le voyageur arrivant en Inde, et pour ma part à Bombay : ici tout se transporte, sous toutes les formes, à toutes les vitesses, et plus que tout dans tous les sens ! Les « auto-ricshaw » (sorte de taxi à trois roues et moteurs de tondeuses à gazon) côtoient les taxis « officiels », les innombrables vélos, motos, scooters, mobylettes ou autres engins ne ressemblant à rien de ce qu’on a pu connaître auparavant. Les camions surchargés de matériels et de voyageurs, les piétons, les animaux, les charrettes de fruits (ou de frigo !) etc etc. Le tout dans un joyeux, mais dangereux tintamarre, car qui ne klaxonne pas risque sa vie à chaque croisement. L’être humain doit se frayer un chemin au milieu de ce fatras, et si je n’étais pour le moment accompagné en taxi par mon ami angoumoisin Rodolphe, je serai perdu. Tous les sens sont en alerte, la vue bien sûr, mais aussi l’ouïe, et l’odorat, puisque ce n’est pas pour du beurre, mais il y a ici des odeurs jusqu’ici inconnues, surtout en ce moment où la mousson fait encore s’abattre des tonnes d’eau au mètre carré, et dans l’heure suivante s’évapore rendant l’atmosphère lourde et aux senteurs de moisi.

Du 20è étage de l’immeuble où j’écris confortablement ces lignes, je regarde la morceau de ville qui s’étale sous mes yeux. Je ne peux en voir qu’une infime partie, elle s’étend sur des dizaines de kilomètres. Les immeubles « modernes » côtoient les bidonvilles, la boue envahit chaque bas côté de la route. Des palmiers lancent au ciel leurs insolentes branches donnant à l’ensemble une impression de « paradis ». Des bâches bleues témoignent de la faible étanchéité du tout. Ici, là dedans, là bas, des hommes, des femmes, des enfants vivent, et plus souvent survivent, selon une sorte d’ordonnancement incompréhensible pour l’occidental que je suis.

Des questions viennent à l’esprit, dont la principale qui ne me lâche pas depuis mon arrivée : comment cela peut-il fonctionner ? Cette question m’a encore plus saisi lorsque j’ai voulu, lundi matin, prendre le train pour me rendre dans le centre « historique » de Bombay, réserver un autre train… (il faut bien suivre !). Arrivé à Andhéri Station, je me demande comment je vais m’extraire de là ! Un fourmillement de voyageurs dans tous les sens, à tous les guichets, dont les files d’attentes feraient pâlir un parisien de la gare du Nord et rebrousser chemin à n’importe quel voyageur français. Oui mais là, je n’ai pas le choix et dois m’acquitter de mon titre de transport, malgré l’apparente absence de contrôle. Le temps (joyeusement perdu) à poireauter trois quart d’heure sur un mauvais quai (sans train et presque sans personne : j’ai fini par me poser la question cruciale : suis-je bien sur le bon ?), et me voilà parti pour « Chatrapati Shivaji Terminus », La plus grande gare d’Inde, au dire d’un sympathique habitant local qui m’a aidé voyant mon embarras devant les tableaux d’informations en caractères… cyrilliques. Vu la fréquentation, je le crois aisément, et même si il y en a une plus grande, celle-ci donne le tournis. Je reviendrai sur le transport ferroviaire indien, car le guichet adéquat (c’est à dire celui réservé pour les quottas touristiques) m’a délivré le précieux sésame pour Bangalore : 1000 km et 24 heures de trajet, en « seconde classe » mais pas tout à fait la plus basse (il y a des limites à la souffrance, paraît-il).

Gateway of India, porte monumentale, accueille maintenant le voyageur, au bord de la mer d’Arabie, où sommeillent des cargos et super tanker en attente de décharger. Mes pas nonchalants, sauf aux carrefours, me mènent à la Cathédrale St Thomas (la plus ancien vestige de la colonie anglaise, 1672-1718), où un homme, qui s’avère être le curé de la paroisse (ça ne se voyait pas au premier abord, comme quoi…) m’explique qu’il est seul pour faire fonctionner la cathédrale, et doit « tout faire ». Joignant le geste à la parole, car il rédigeait des courriers du type « paperasse ». Un seul prêtre pour une cathédrale : c’est donc possible… Ici d’ailleurs, tout est possible… (à suivre…) (PS :il est assez fatidieux de gerer mon blog depuis ici, a cause notamment d'un dysfonctionnement de ma carte wi-fi. Aussi suis je oblige de bricoler avec d'autres ordinateurs. Il se pourrait chers lecteurs, que cette actualisation du blog soit unique en son genre, et que la suite se fera au retour, after the 30 septembre... Mais on ne sait jamais ! restez fideles, au cas ou...)

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